Nous publions progressivement sur ce site les bulletins annuels de l’Association. Dans le désordre pour le moment… Ils seront réorganisés plus tard.
Dans ce numéro: Un peu d’histoire ancienne…Les premiers proviseurs du lycée impérial et… une âpre polémique qui entoura la création du square du lycée!
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Dans ce numéro: Une évocation de professeurs marquants des débuts du Lycée Impérial jusqu’en 1945.
On relèvera en particulier que Fernand Braudel (1902-1985), historien d’une immense renommée internationale, né à Luméville-en-Ornois, ne sera… jamais professeur au Lycée, malgré son rêve de jeunesse: « Si l’Université avait été gentille à mon endroit, j’aurais été nommé en 1923 au lycée de Bar-le-Duc, j’y aurais fait toute ma carrière ». Au lieu de quoi, il fut nommé en Algérie, ce qui décida de sa vie et en fit le spécialiste que l’on sait de l’histoire de la Méditerranée, révolutionnant la façon de considérer l’histoire dans le temps long. Alors, il faut peut-être se réjouir du fait que le lycée de Bar-le-Duc n’ait pu bénéficier des talents du jeune Braudel?
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Dans ce numéro: Du silence à la mémoire, par Didier Marinoni; Alfred Young, musicien; l’incendie du 10 mai 1917; Henri Poincaré, mathématicien et philosophe
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Dans ce numéro: un hommage à trois anciens élèves morts pour la France en Algérie; un compte-rendu de lecture du livre de Pol Chevalier, « A Bar-le-Duc pendant la guerre » (de 14-18); la collection d’objets de physique du lycée
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Dans ce numéro: une conférence de Martine Huraux, ancienne élève et ancienne maire de Bar-le-Duc ; un article sur le lycée en 1914-1915; un adieu à Michèle Dautriat, ancienne élève, institutrice.
Bulletin Mensuel de l’Association Meusienne (Société amicale des Enfants de la Meuse), 15 octobre 1904
Par A. Collignon, Professeur de Rhétorique au Lycée de Nancy
Otto von Bismarck, chancelier d’Allemagne, 1815-1898
Au moment même où va s’engager la bataille de Sedan…
L’enthousiaste et méticuleux historiographe de M. de Bismarck pendant la guerre de 1870-1871, le Dr Moritz Busch, si grand qu’ait été son zèle, a cependant laissé subsister quelques lacunes dans le récit des faits et gestes de son héros. En voici tout au moins une que nous sommes en mesure de combler. On lit dans son livre : Le comte de Bismarck et sa suite, le renseignement suivant, à la date du 26 août : « Le chef est allé, suivant les uns, voir le Roi ; faire une promenade dans la Ville Haute et les environs, disent les autres ». Or ici le Dangeau prussien a été insuffisamment informé. Le chef n’était ni chez le roi ni à la Ville Haute, mais il consacrait une partie de sa matinée à visiter le lycée de Bar, alors et pour cause, vide d’élèves. Le fait est assez singulier et mérite d’être noté.
Au moment même où s’opérait le mouvement de conversion de l’armée allemande sur Sedan, mouvement auquel Bar-le-Duc servait en quelque sorte de pivot, M. de Bismarck trouvait le loisir de deviser avec quelques maîtres restés au lycée, sur les mérites comparés de l’éducation allemande et de l’éducation française.
Discours prononcé pour l’inauguration de la plaque en l’honneur des élèves et personnels du Lycée morts pour la France, en 1921; repris dans la plaquette éditée à l’occasion du Centenaire.